Je regrette de reprendre mes publications par cette longue série au goût amer, mais comme vous l'avez remarqué, la période estivale n'a pas été synonyme de trêve pour les mauvaises nouvelles.

Des images satellite de l'ONU ont confirmé les propos de l'Observatoire syrien des Droits de l'Homme annonçant la destruction le dimanche 30 août, de l'un des temples les mieux conservé de la cité antique de Palmyre en Syrie, le temple de Baal. Cette photo diffusée par Daesh source semble confirmer, elle aussi, cette information.

1 - Surnommé la "perle du désert", le temple de Bêl était considéré comme l'un des plus beaux temples du Moyen-Orient avec celui de Baalbeck au Liban.

2 - Il avait fallu plus d'un siècle pour le construire. Commencée en l'an 32 de notre ère, son érection s'était achevée au second siècle. Avant la guerre, 150.000 touristes visitaient le site de Palmyre chaque année.

3 - Il allie de manière unique l'art oriental et l'art gréco-romain. Il possède encore tous les attributs du temple antique : l'autel, le bassin, les colonnes... expliquait il y a quelques semaines le directeur général des antiquités et des musées de Syrie, Maamoun Abdelkarim qui était, à juste raison, très pessimiste sur l’avenir du site de Palmyre.

Khaled al-Assaad, l'ancien directeur des Antiquités de Palmyre a lui été assassiné le 18 août par Daech en public.

4 - Le sanctuaire central (cella) a été construit au début du Ier siècle après J.-C.

5 - Plusieurs dieux étaient adorés ici, mais le principal était Bêl pour les Palmyréniens, Zeus pour les Grecs, Jupiter pour les Romains.

6 - Vu sous un autre angle.

7 - Une version N&B pour compléter les différents points de vu précédents.

8 - Quelques beaux bas reliefs subsistaient.

9 - Accompagnés de belles frises comme celle-ci.

10 - Le plafond monolithe de la cella.

11 - Le grand portique à double colonnade d'ordre corinthien.

12 - De nombreuses colonnes jonchaient déjà le sol (voir les photos 2, 3, 4 et 5). Maintenant il n'en reste plus aucune debout ! 

13 - Le 23 août, l'E.I. avait déjà commencé son "oeuvre" en détruisant à l'explosif le petit temple de Baalshamin, abattant la cella (partie close du temple). Cette destruction avait entrainé l'effondrement des colonnes.

14 - Cet autre joyau du site fut construit au second siècle de notre ère. Il était dédié à Ba'alshamin, dieu de l'orage et des pluies fertilisantes.

15 - Un arbre avait élu domicile dans la cella, certainement pour justifier les pouvoirs de Ba'alshamin.

16 - Quelques unes des colonnes de ce temple avaient la particularité de comporter des statues sculptées à même la masse.

La suite est tout aussi "chargée" que la première publication que vous pouvez voir ou revoir ici.

1 - Après la prise de la ville par le roi Fernando III en 1248, l’Alcazar se convertit en logement royal.

2 - Quelques jacarandas en fleurs pour trancher avec les ocres.

3 - Au fil de l’histoire l’Alcazar a été le théâtre de multiples évènements en relation avec la Couronne espagnole.

4 - En 1477, il servit de lieu de séjour au Rois Catholiques arrivés à Séville et un an plus tard, le 14 juin naissait le prince Jean d’Aragon. En 1526, on célébrait à l’Alcazar le mariage de Charles Quint avec sa cousine Isabelle de Portugal.

5 - En 1823, lors de l’intervention militaire des « Cent Mille Fils de Saint Louis » (nom donné aux soldats français venus occuper l’Espagne), l’Alcazar servit de résidence à la famille royale de Fernando VII venue résider à Séville.

6 - Par le décret du 22 avril 1931, le gouvernement de la II^ème république espagnole céda l’Alcazar et ses jardins à la ville de Séville suite à une proposition du ministre Indalecio Prieto.

7 - Le dernier évènement en lien avec la monarchie a eu lieu le 18 mars 1995 à l’occasion du déjeuner et de la réception du mariage de l’infante Elena, fille du roi Juan Carlos I^er, avec Jaime de Marichalar.

8 - Vue partielle du bassin de Mercure.

9 - Un convoi d'anges heureux trône au milieu du bassin !

10 - Petit coin ombragé.

11 - Cour de la Croisée (Patio des Crucero).

12 - Une vue très partielle des jardins de l’Alcazar avec au premier plan le pavillon de Charles Quint.

13 - Voilà, la visite est terminée !

Après les tioupés et autres melons, voici quelques autres modèles.

Si vous ne supportez pas le bleu turqouise je ne peux que vous conseiller de repasser demain ! ;o)

Style casque à pointe pour une des nombreuses coupoles du complexe Khazrat Imam à Tachkent.

On peut également trouvé quelques modèle squattés par des martins tristes dont je vous ai parlé récemment ici.

Autre modèle du complexe Khazrat Imam.

Modèle très chic pour la coupole des changeurs appelée Toqi Sarrafon à Boukhara.

Classicisme avec quelques ornements à la mosquée Kalon à Boukhara.

Look casque d'archer romain pour la médersa Tilla-Qari de Samarcande.

Celui nettement plus travaillé de la mosquée Bibi Khanum à Samarcande.

Du classique aussi dans l'enceinte de la nécropole Chah E Zindeh à Samarcande.

Modèle plus rustique, dans la même nécropole.

Rien à voir avec le Chéri-Bibi de Gaston Leroux.

Il s'agit en fait d'une mosquée ouzbèque. Une de + me direz vous à juste raison !

C'est en 1399, à son retour de sa campagne en Inde où ses troupes avaient mis à feu et à sang les temples des infidèles zoroastriens et hindouistes, que Tamerlan décida de l'édification de la mosquée Masjid-I-Jami aujourd'hui appelée mosquée Bibi Khanum, fille de l'empereur de Chine et femme préférée de Tamerlan.

Cette mosquée est considérée comme l'un des monuments emblématiques d'asie centrale. Ses dimensions sont de 167 mètres de long pour 109 mètres de large.

Sa façade intègre un iwan monumental atteignant à lui seul une hauteur de 35 mètres de haut, entièrement orné de carreaux de céramique formant des motifs géométriques variés, ainsi que des versets coraniques.

Deux minarets, aujourd'hui "étêtés", s'élevaient à l'origine à près de 50 mètres de hauteur.

Une version light de HDR

Bibi Khanum, femme de Tamerlan, a également son mausolée situé en face de sa mosquée. Il a été érigé vers la fin du XIVème siècle

Comme vous l'avez peut-être remarqué, je vous ai laissé tranquille avec cette tour infernale la semaine passée.

Mais cela ne pouvait évidemment durer.

Je me permets donc d'enfoncer le clou une dizième fois !

Souriez vous êtes photographié !

Chez Dessange ou Provost ça s'appelle, je crois, créer du volume !

Un peu en avance pour le feu de la St Jean...

Un avant goût de la démolition de la tour peut-être...

Attention, les fantômes se glissent partout ( et ce n'est pas Paul K qui me contredira )

To be or not to be revisité

Le monde des bisounours

Pièce japonisante

Et un peu de douceur pour terminer cette série ( qui n'est toujours pas la dernière )

Comme le laisse supposer le panneau ci-dessous que l'on croise assez régulièrement dans le grand sud patagonique, aujourd'hui je vous offre une grande bouffée d'air pur sur les rives du Seno Otway au Chili.

1 - A gauche le drapeau de la province de la Terre de Feu (coté Chili) et à droite le drapeau national chilien. Et comme vous le voyez, ceux-ci ne sont pas en berne.

2 - Ce jour là, le vent soufflait de façon continue à plus de 80 km/h !

3 - Pour ceux qui désirent situer plus précisément le Seno Otway un petit clic ici

4 - Mer agitée à très très agitée comme aurait surement dit le regretté Albert Simon.

5 - Mais pourquoi donc venir ici me direz vous fort justement ? Tout simplement pour observer quelques manchots de Magellan dans leur habitat naturel. D'ailleurs les plus observateurs d'entre vous en auront surement repérés quelques uns ci dessous.

 6 - Pas foule ce jour là mais quand même quelques courageux se prélassant sous le chaud soleil patagonique ! 

7 - Belle rythmique pour ces deux spécimens revenant d'une promenade en mer.

8 - Le Seno Otway est une étendue d'eau naturelle qui occupe une vallée laissée par le recul d'un glacier pendant la dernière ère glaciaire. Et bien qu'il soit situé à l'est de la Cordillère des Andes, il est relié à l'océan Pacifique à travers le détroit de Magellan via un passage étroit

9 - Vous pouvez maintenant retirez la doudoune et le coupe vent, la balade est terminée.

 1 - L'artiste Sou Fujimoto exposait sa version revisitée du rubik's cube lors de la FIAC 2014. Et pour tout dire, j'en ai déjà vu des plus réussis !

2 - A moins que le modèle japonais ne soit bien plus compliqué ! 

3 - Ceci étant dit, c'est une des oeuvres que j'ai le plus appréciée lors de cette expo. 

Pour faire suite à ma série sur les flammes de l'enfer, quelques autres dahlias. Mais en entier cette fois !

1 - Engelhadts Matador

2 - Arabian Night (???)

3 - Bantling 

4 - Fatima

5 - Isadora

6 - Garden festival (merci paul)

7 - Kelgai Ann

8 - Star Wars. Non non, ce n'est pas de la promo déguisée !

9 - Vals Tsvetov

Si vous appréciez cette série au format paysage, je vous en proposerai une ultime au format portrait.

1 - Petite balade au sein de la zone géothermale de Wai-O-Tapu en Nouvelle Zélande (île du nord).

Après quelques hésitations, je vais vous proposer une seule publication sur ce site. Du coup, pas mal de photos à découvrir !

2 - Beaucoup de noms très évocateurs. Ici il s'agit du cratère du tonnerre (thunder crater). Pas très esthétique, mais ça donne une idée des différentes choses que l'on peut voir au cours de cette visite.

3 - Les terrasses violettes (primrose terrace). Ce sont des terrasses de silice d'une surface d'environ 1,5 Ha. L'eau qui coule de la piscine de champagne contient du silicate de chaux qui se dépose quand l'eau s'évapore, formant lentement la terrasse.

4 - La piscine de champagne (champagne pool) avec, à droite, la palette de l'artiste.

5 - La piscine de champagne est la plus grande zone du site avec environ 60m de diamètre et autant de profondeur. Cette piscine doit son origine à une éruption hydrothermale il y a 700 ans. En surface, la température de l'eau est de 74°c.

6 - Dans ce champagne on trouve de l'or, de l'argent, du mercure, du soufre, de l'arsenic, du thallium, de l'antimoine et quelques autres joyeusetés de ce genre.

7 - Ici on comprend un peu mieux le pourquoi du nom de la palette de l'artiste (artist's palette). Les couleurs changent continuellement en fonction du niveau de l'eau, du trop plein de "champagne" et, parait-il, de la direction du vent. Bizarrement, notre dépliant ne mentionnait pas l'âge du capitaine dans ces différents paramètres.

8 - La poêle à frire (frying pan flat), un ancien cratère maintenant rempli de sédiments.

9 - L'accès au différents bassins se fait en empruntant des sentiers ou des passerelles, comme ici.

10 - La piscine à huitres ! (oyster pool)

11 - Cette bassine sulfureuse devrait son nom à sa forme particulière.

12 - Quand je vous dis que ça sent le soufre !

13 - Voici le dernier bassin de la visite. Le bain du diable (devil's bath) que j'avais évoqué ici. La couleur provient de la forte présence d'arsenic dans l'eau.

14 - Des apparitions sont même possibles sur les 25 cratères, piscines et grottes repertoriés à Wai-O-Tapu !

15 - A l'extrémité du site, la vue sur le lac Ngakoro était assez sympa.

 ...de la Mosquée Tellia Cheikh à Tachkent que je me suis senti tout petit !

... de la madrasa Ulugh Beg à Boukhara que l'on peut admirer cette colonne torsadée caractéristique du style iranien.

... du minaret Kalon à Boukhara que l'on admire ce gigantesque jeu de Lego.

... du minaret de la médersa Cher-Dor de Samarcande que l'on peut apprécier ses mosaïques.

... de la mosquée Bibi-Khanym de Samarcande que l'on peut voir ce minaret tronqué d'inspiration indienne.

Ceux qui en ont ras le bol de cette maudite tour peuvent se rassurer en se disant qu'il ne reste plus qu'une série après celle-ci !

Pluie d'éclairs

Idées sombres...

Drôles d'oiseaux !

S'en payer une tranche

In the wind

En chantier de faire votre connaissance.

Vagues "rabbitériennes" accompagnées de quelques lames de fond.

Au coeur du micro processeur.

Goûts de chiottes ?

Chapi Chapo

Tout d'abord j'en profite pour vous annoncer que la semaine prochaine je fais grève ! Ben oui, c'est comme ça !!!

Vous n'aurez donc pas droit aux publications hebdomadaires habituelles. Je ne suis pas inquiet, vous vous en remettrez.

Après la petite balade des deux derniers jours, retour en ville. Plus précisément à Boukhara où se situe la citadelle Ark aussi appelée forteresse de l'Émir.

Cette citadelle d'une vingtaine de mètres de haut fut la résidence des seigneurs de Boukhara. Les plus anciennes fondations retrouvées sur le site datent de plus de 2500 ans, mais la partie visible actuellement date du XVIII^e siècle. Au fil des siècles, les remparts furent constamment "rapiécés" afin de consolider les parties abîmées ou détruites lors d'attaques.

Au XVIII^e siècle l'Ark était une ville dans la ville et comptait plus de 3000 personnes. L'ensemble de la citadelle comprenait des jardins, des bâtiments administratifs, le Trésor, des étables, des écuries, une armurerie, des prisons, uen mosquée, des mausolées, des échoppes de joaillers et bien sur la résidence de l'émir, de ses femmes, des membres de sa famille et des esclaves attachés ( doux euphémisme ) à leur service.

Il ne reste malheureusement aujourd'hui qu'environ 20 % de ces constructions. En Septembre 1920, l'armée bolchévique, commandée par le général Frounze, tira au canon sur la citadelle, déclencahnt un incendie. Selon certains historiens, cet incendie aurait pu être déclenché par l'émir Alim Khan avant qu'il ne prenne la fuite.

Mon groupe de randonneuses des deux jours derniers.

Cette porte monumentale fut construite en 1740 par Nadir Shah. Plus tard cette porte fut ornée d'une horloge à l'histoire peu banale.

Giovanni Orlandi l'horloger qui l'avait fabriquée, avait été kidnappé par des marchands d'esclaves au milieu du XIX^e siècle. L'italien sauva sa tête en prometttant à l'émir de lui construire une machine à mesurer le temps. L'horloger était croyant, obstiné et avait un petit faible pour le vin. Il refusa donc de se convertir à l'islam.........et y perdit la tête sur la place qui fait face à cette porte !

La terrasse couverte, encadrée par les deux tourelles, était destinée à l'émir et sa famille pour assister aux fêtes et exécutions ayant lieu sur la place. A cette époque là il n'y avait pas de complexes Gaumont ou UGC pour se distraire.

En arrière plan on devine une des coupoles de la mosquée Kalon.

Un petit échantillon non exhaustif mais tout de même conséquent de méchants dragons croisés lors de mon voyage au Vietnam.

Ornant la proue d'un bateau sur la rivière des parfums à Hué

Vous préférez peut-être son profil.

Trônant au dessus d'une porte

Le cousin du précédent à l'abri des belles tuiles vernissées d'un temple de la cité Impériale à Hué

Petit modèle du coté de Hoa Lu, ancienne capitale du Vietnam

Exemple de rampe d'escalier ( cité Impériale de Hué )

Ils sont très nombreux à être perchés sur les toits des temples ( encore dans la cité Impériale de Hué )

Ces deux-ci surveillaient les passants dans le temple de la Littérature à Hanoi

Un des autres surveillants hirsute du temple de la Littérature.

Le gardien d'un des nombreux temple de la cité Impériale ( toujours Hué )

Si vous aimez le kitsch, celui-ci devrait vous plaire ! ( Hué une fois de plus )

Encore et toujours à Hué dans la cité Impériale ( ma pêche au dragons y fut fructueuse )

Les potiches ne sont pas en reste. ( devinez où )

Petite balade en perspectives au coeur de l'opéra Garnier de Paris.

A l'âge de 35 ans, architecte méconnu, Charles Garnier se lance en 1860 dans le concours de l’Opéra de Paris et le remporte de façon inattendue au nez et à la barbe d'artistes aussi connus et reconnus que Viollet Le Duc.

Le grand foyer

La construction de l'opéra de Paris commence en août 1861, sur un terrain marécageux qui rend difficile la création des fondations. Le chantier traîne aussi du fait de difficultés financières, mais aussi des critiques de l’opposition ( à ce niveau là, rien n'a vraiment changé depuis ! ). Le chantier est arrêté par la guerre en 1870 et par la Commune en 1871.

L’Opéra de Paris ne sera inauguré que le 5 janvier 1875 par le Président Mac Mahon. L'opéra de Paris sera renommé opéra Garnier après la construction de l'opéra Bastille.

Garnier a 50 ans lorsqu'il est promu officier de la Légion d’honneur. Il me semble que cette distinction est maintenant décernée de façon plus "légère". Mais ce n'est évidemment que mon humble avis

Tapisserie et bout de plafond du salon du glacier.

Petit passage dans la bibliothèque pour terminer cette première série consacrée à la découverte de ce célèbre monument parisien.

Peut-être vous souvenez vous de ce papillon arménien que je vous avais présenté de face il y a quelques semaines ( à voir ici ).

Le voici cette fois de profil............et sans strabisme !

Comme de coutume, je vous conseille de cliquer sur la 1ère image puis d'utilisr la touche directionelle "flèche droite" de votre clavier pour faire défiler les autres photos du message. La définition est nettement meilleure ainsi.

Après les diverses contributions des visiteurs je vous donne les noms des invités du jour.

Ci dessous l'argynnis pandora ( merci à Katia )

Celui-ci serait un azuré commun ( merci Marie )

Le même chardon que ci-dessus, mais avec un demi-deuil ( Marie encore )

Bain de soleil pour le sylvain azuré. Merci à moi même mais avec, je l'avoue, l'aide de Marie qui m'a mis sur la voie.

Repéré malgré sa tenue de camouflage. Celui-ci ressemble à notre amaryllis mais serait plutôt une gorgone.

Un petit assortiment rapporté du Vietnam.

Ci dessous au marché Ben Thanh à Hô Chi Minh ville.

Du coté de Hoa Lu qui fut la capitale du Vietnam indépendant vers l'an 1000.

Dans la pagode de l'empereur de Jade dédiée à Ngoc Hoang, l'empereur de jade ( Saigon ).

 Quelques tortillons d'encens accorchés au plafond de la pagode Thien Hau dédiée à Thien Hau, protectrice des marins. Ce n’est pas à proprement parlé une divinité bouddhiste ou taoïste mais elle est assimilée comme telle. 

La pagode Thien Hau est une des plus anciennes pagodes chinoises à Ho Chi Minh ville.

Une représentation de svatiska dans un petit temple à Ho Chi Minh ville ( ex Saigon ). Je devrais peut-être dire svautiska puisque ici les "ailes" pointent vers la gauche. Ce terme vient du sanskrit Su ("bon") et Asti ("cela est"). C’est donc d’abord un symbole heureux.

Dans la ville Hoi An où l'on trouve de nombreux peintres de talent.

Et pour terminer cettes série, un surprenant lieu de culte dédié à l'oncle Hô, plus connu sous le nom de Hô Chi Minh.

Ces grandes eaux ne sont pas celles du château de Versailles mais celles des chutes d'Iguazú, situées à la frontière du Brésil et de l'Argentine. 

1 - Allez, c'est parti pour un tour !

2 - Le fleuve Iguazú prend sa source dans l'état du Parana au Brésil et ce nom d'Iguazú provient de la langue guaranie signifiant "grandes eaux".

3 - Après un parcours d'environ 1 320 kilomètres, dont 1 205 exclusivement en territoire brésilien et 115 servant de frontière, le rio Iguaçu se jette dans le rio Parana au niveau de la Triple frontière entre Argentine, Paraguay et Brésil. 

4 - 23 kilomètres en amont de cette Triple frontière, se trouvent les chutes qui font aujourd'hui partie du Patrimoine mondial de l'Unesco. 

5 - En vous y penchant d'un peu plus près, vous apercevrez quelques unes des passerelles qui permettent de s'approcher au plus près des cataractes.

6 - Au premier plan le coté brésilien et au fond celui de l'Argentine.

7 - Au premier plan la Garganta del Diablo (Gorge du Daible) qui est ceretainement la chute la plus impressionnante du site.

Après ces quelques vues aériennes, je vous proposerai dans les jours à venir des vues plus "terre à terre" de ces Iguazú falls.

1 - N'oubliez pas la cape de pluie pour cette dernière visite !

2 - Comme promis, petit passage sur une des nombreuses passerelles d'Iguazú.

3 - Si vous êtes sujet au vertige, mieux vaut ne pas vous rendre au terminus.

4 - La même, ou presque, au format paysage.

5 - Avec un timide arc en ciel

6 - Coté argentin sous un ciel gris cette fois.

7 - Pour avoir une meilleure idée de la taille des chutes (Salto Bossetti ici), regardez dans le coin haut droit, on y voit deux visiteurs.

8 - Un bel ensemble de cataractes.

9 - Salto dos Hermanas (deux Soeurs)

Hasta la vista Iguazú

Vous cherchez un coin sympa en bord de mer pour passer un WE ?    Mersssss (le S se prononce) Les Bains est fait pour vous !

Cette petite cité balnéaire d'un peu moins de 3 000 habitants est située à proximité de l'embouchure de la Bresle, juste à la limite entre la Picardie et la Normandie. 

Les mersois ont parait-il un picard spécifique et l'on dit d'eux : i rieute, i danseute pi i manjeute… Inutile je pense de traduire !

Minh Mang, quatrième fils de Gia Long, régna de 1820 à 1840. Il dessina lui-même les plans de son tombeau dont voici quelques photos prises par un jour un peu gris et humide.

Sur l'esplanade accédant au tombeau, les statues des mandarins civils et militaires, éléphant et cheval.

Au bout de l'esplanade, le portique d'entrée à trois portes ( porte Dai Hong Mon), modèle commun à tous les tombeaux de la cité impériale de Hué.

En arrière plan un bout du temple du culte du roi qui est le seconde des trois temples du site.

Nombre de dragons ornent les toitures.

Ci-dessous le troisième et dernier temple, le pavillon de la Lumière , lieu de détente de l'Empereur. Composé de terrasses, escaliers et ponts au milieu d'un parc de frangipaniers, cet endroit est considéré comme le plus majestueux de tous les temples de Hué.

A la coupole des changeurs à Boukhara.

Petite pause au pied d'un des monuments du complexe Khazrat Imam à Tachkent

A l'ombre du portail de la madrasa d'Abdullaziz Khan à Boukhara.

Fillette dans la citadelle Ark

Fillettes un peu plus agées. Toujours dans la citadelle Ark.

Ça papote ferme dans la madrasa Tilla Kari ! ( Samarcande )

Les hommes ne sont pas en reste du coté de la madrasa Cher-Dor à Samarcande

Vous le savez surement, et si vous ne le savez pas c'est pas très grave, ce samedi 4 Octobre vient de débuter le mondial de l'automobile à la Porte de Versailles de Paris.

Aussi plutôt que de vous proposer des modèles que vous retrouverez sur place ou dans vos magazines préférés, voici quelques véhicules croisés ou empruntés lors de mon périple arménien. Ici pas de bling bling, pas de grosses écuries, pas de grosses caisses rutilantes, pas de belles jeunes filles qui se tortillent lascivement sur les carosseries et pas forcément beaucoup de chevaux sous le capot non plus !

L'UAZ ( Ulyanovsky Avtomobilny Zavod ) de l’époque soviétique, un increvable 4x4 qui ne paye pas de mine mais d'une robustesse à toute épreuve.

En montagne, à défaut de voiture les habitants ont parfois un camion passe partout.

Mais ne vous méprenez pas, rien à voir avec celui de Fort Boyard !

Bus grand confort ! ( les normes locales sont semble-t-il un peu différentes des notres )

Modèle coffre volumineux pour transporter tout ce que vous voulez. Et ils ne s'en privent pas !

Au premier plan des tresses d'oseille séchée ( non non, c'est pas du blé ! )

Green cab

Pink cab. A Yerevan ces modèles sont exclusivement réservé à la gent féminine !

Une bonne vieille Lada devant un monument aux morts.

Y'en a sous le capot !

Un autre grand classique Lada, le 4x4. Il admirait le monastère de Tatev ( j'en reparlerai surement )

Et voilà un dernier modèle particulièrement adapté à la montagne.

Cette série n'est pas une série que l'on peut qualifier d'artistique mais une "photo" de ce qui existe là bas et qui, vous l'avouerez, est relativement éloigné de ce que l'on connait ici.

Mais promis, les jours à venir je vais essayer de vous proposer des choses plus esthétiques. 

Encore que la prochaine... Enfin, vous verrez !

Cette petite mosquée est perchée sur la colline d'Afrosyab qui est l'ancien nom de la ville de Samarcande.

La mosquée Khazret Khizr aussi appelée mosquée des Voyageurs comporte un magnifique iwan à colonnes de cèdre. Son entrée à coupole date de 1854. Le minaret est plus récent ( 1919 ). Cette mosquée, dédiée à Élie, le saint patron musulman des voyageurs se situe sur un antique site zoroastrien.

Y'a du monde au balcon ! Ça permet également de voir un bout d'une des colonnes de cèdre.

Comme il m'arrive d'avoir de la suite dans les idées, si si je vous assure, voici une troisième et dernière (???) série colorée en l'espace de quelques jours.

Cette fois on remonte d'Ushuaia jusqu'à Buenos Aires dans le quartier de la Boca et la célèbre rue Caminito haute en couleurs.

C'est dans ce quartier que Madona, Maradona à donné ses premiers "concerts" dans le célèbre stade de la Bombonera sous le célèbre maillot de Boca Juniors.

Pour la petite histoire, le club de foot fondé en 1905 avait changé plusieurs fois la couleur du maillot sans qu'aucune de celles-ci ne plaise vraiment. La légende raconte donc que le supporter Juan Brichetto, qui travaillait au port de La Boca, aurait proposé à des copains qu'ils adoptent les couleurs du premier bateau qui entrerait dans le port. Le premier pavillon à s'approcher fut celui d'un navire suédois et à partir de ce jour là les couleurs bleu et or devinrent celles du club.

Première zone résidentielle des habitants gênois, La Boca se trouve à l'endroit précis de la fondation de la ville de Buenos Aires par Pedro de Mendoza sur l'embouchure du Riachuelo qui se jette dans le Rio de la Plata.

Bon, ça va le drapeau tricolore n'a pas été oublié !

Désolé pour les amateurs de dessous affriolants, mais ce jour là rien d'intéressant à se mettre sous les mirettes.

De quoi mettre le feu au poudre ?

Petit rappel pour les étourdis, n'oubliez pas de cliquer sur les photos pour avoir une meilleure définition (pour peu que canalblog ne bugge pas).

Une seconde série au format paysage pour faire bonne mesure.

Avec toutes mes excuses pour ceux qui n'aiment pas les posts comportant un paquet de photos !

Fortement marqué par l'arrivée de nombreux immigrants à la fin du XIXème siècle, originaires des villes de Naples et Gênes, le quartier a conservé une atmosphère populaire. Mais il est fortement déconseillé la nuit à cause de problèmes récurrents de sécurité.

Toujours pas de dessous ! 

Quelques fleurettes pour égayer la grisaille ambiante.

Les parillas sont des restaurants spécialisés dans les grillades de viandes rouges (et autres) que consomment les argentins en grande quantité. Le steak "normal" fait au moins 300g et bien souvent davantage ! Mais comme c'est très bon...

Surement un propriétaire à la main verte.

Dommage, personne n'a pointé son nez au moment où je suis passé.

Je ne l'ai pas pris de face pour avoir les couleurs en arrière plan, mais vous l'aurez sans doute reconnu.

Traversant le bassin de Puerto Madero dans l’axe de la Plaza de Mayo (dont je vous parlerai prochainement), l'avant-gardiste Puente de la Mujer (pont de la Femme) est l’œuvre de l’architecte espagnol Santiago Calatrava.

Il représente un couple dansant le tango, la femme étant associée à la courbe et l’homme correspondant au mât blanc la soutenant.

 D’une portée de 160m, le tablier réservé aux piétons est soutenu par des câbles suspendus au mât incliné et peut pivoter sur 90 degrés pour laisser passer les embarcations.

Il est constitué de 3 parties : deux sections fixes sur les berges du dock et une partie mobile pivotante.

Si vous souhaitez voir comment il s'ouvre, vous pouvez jeter un oeil ici

Il a été inauguré le 20 décembre 2001 au plus fort de la crise économique argentine.