Quelques uns d'entre vous se demandaient ce que l'on trouvait au bout des routes de mon précent message ? Aujourd'hui je vais  vous dévoiler ce que l'on trouvait au bout de la 5ème route.

Il s'agit d'un des glaciers les plus connus d'Argentine et même du monde. Ce glacier que l'on peut découvrir depuis la péninsule de Magellan doit son nom à l'explorateur argentin Francisco Pascacio Moreno dit Perito Moreno.

Vu les conditions climatiques je ne peux que vous conseiller de les visionner en grand format, la définition n'en sera que meilleure.

La coquille de noix qui doit quand même faire une bonne quinzaine de mètres semble vraiment ridicule face à ce géant dont le front fait environ 5 000 mètres de large !

Difficile de l'avoir en entier dans le viseur ! D'autant plus que la visibilité était plutôt réduite ce jour là par la faute d'un crachin que n'a pas renié le breton que je suis ! Sur la gauche on découvre une partie des 4 km de passerelles en bois, plutôt bien intégrées dans l'environnement, qui permettent de découvrir le glacier dans presque toute sa largeur.

Quelques chiffres qui en disent davantage que de longs discours : Surface : 250 km2 - Longueur : 30 kilomètres

Quand je vous disais que ça ne rentrait pas entièrement dans le boîtier ! Ci-dessous l'aile gauche

Et ici l'aile droite !

La hauteur de glace est d'environ 170 mètres, dont "seulement" 70 sont émergés.

Spéciale dédicace pour Sophie qui se reconnaitra certainement.

Vu le nombre relativement important de photos que j'ai de ce géant, je vous proposerai un second message prochainement.

Vous ne savez que faire ce WE ? Voici quelques chemins à prendre !

Ruta N°1 - Quelque part dans le parc national Torres del Paine au Chili

Ruta N°2 - Droit devant le lago Argentino du coté de El Calafate. Et vous me croirez ou pas, nous sommes en Argentine !

Ruta N°3 -On se retrouve au coeur du parc national Torres del Paine au Chili

Ruta N°4 - Par ici on se dirige vers la petite ville argentine de El Chalten située au pied du Fitz Roy dans le parc national des Glaciers.

Ruta N°5 -A nouveau dans le parc national des Glaciers mais cette fois sur la péninsule de Magellan.

En suivant cette route vous devriez arriver au glacier Périto Moreno.

Ruta N°6 - -Pour terminer, on reprend une piste dans le parc national Torres del Paine menant à un célèbre sommet de Patagonie, le Cerro Torre.

Je vous ai déjà proposé quelques facettes de l'Argentine, mais ne pas évoquer le tango serait une hérésie tant cet art est omniprésent dans la capitale. Et parler de tango sans évoquer Carlos Gardel me parait également impensable.

 Charles Romuald Gardès nait le 11 décembre 1890 à Toulouse. Fils de Marie Berthe Gardès, il arrive à Buenos Aires à l'âge de 2 ans avec sa mère, célibataire de 27 ans, partie du port de Bordeaux pour tenter sa chance dans le Nouveau Monde.

Très rapidement il devient chanteur dans les cafés pour gagner quelques pièces de monnaies. Son timbre de voix est apprécié et Charles Romuald parvient très vite à se faire une réputation dans les bars populaires de la capitale Argentine.

A 21 ans, il fait connaissance de José Razzano, surnommé "El Oriental" en raison de son origine uruguayenne, et avec lequel il va former un duo chantant des chansons créoles. C'est à cette époque que Carlos change son nom par celui qui le rendra célèbre dans le monde entier : Gardel.

Mais ce n'est qu'en 1917 qu'il est reconnu comme véritable chanteur de Tango en interprétant la chanson Mi noche triste car à ce moment là le tango était surtout musical et sans paroles.

Dans les années 20, Carlos Gardel va amener le tango en Europe, en se rendant célèbre en Espagne et en France. Dans les années 30 il ira conquérir New York et toute l'Amérique du Nord.

Le lundi 24 juin 1935, l'avion dans lequel il voyage s'écrase près de Medellin en Colombie, et Carlos Gardel meurt au sommet de sa gloire. La qualité de sa voix et sa mort prématurée feront de lui un mythe populaire.

Photos prises sur la plaza Dorrego dans le quartier San Telmo de Buenos Aires

Lors de mon périple patagonique, et bien que je n'avais pas mon objectif dédié avec moi, j'ai quand même pu réaliser ces quelques macros.

La Floralis Générica puisque tel est son nom, est une sculpture en forme de fleur installée dans un jardin au cœur du quartier de La Recoleta à Buenos Aires. Elle est l'oeuvre de l’architecte argentin Eduardo Catalano.

Elle est faite d'aluminium et d'acier si bien qu'elle ne se fâne jamais. N'ayant pas la main très verte, je me dis que c'est ce te type de plante qu'il me faudrait ! 

Avec ses six pétales géants, elle atteint 23 mètres de haut pour un poids de 18 tonnes. 

La sculpture dispose d’une horloge qui contrôlait l’ouverture et la fermeture de la fleur.........tant que cette horloge fonctionnait. Elle s’ouvrait le matin vers 8 heures et se refermait lorsque le soleil se couchait. Maintenant elle est toujours éclose, la panne n'ayant pas été réparée.

La Floralis Générica fut offerte par son auteur (décédé le 28 janvier 2010) puis inaugurée le 13 avril 2002.

Comme il m'arrive d'avoir de la suite dans les idées, si si je vous assure, voici une troisième et dernière (???) série colorée en l'espace de quelques jours.

Cette fois on remonte d'Ushuaia jusqu'à Buenos Aires dans le quartier de la Boca et la célèbre rue Caminito haute en couleurs.

C'est dans ce quartier que Madona, Maradona à donné ses premiers "concerts" dans le célèbre stade de la Bombonera sous le célèbre maillot de Boca Juniors.

Pour la petite histoire, le club de foot fondé en 1905 avait changé plusieurs fois la couleur du maillot sans qu'aucune de celles-ci ne plaise vraiment. La légende raconte donc que le supporter Juan Brichetto, qui travaillait au port de La Boca, aurait proposé à des copains qu'ils adoptent les couleurs du premier bateau qui entrerait dans le port. Le premier pavillon à s'approcher fut celui d'un navire suédois et à partir de ce jour là les couleurs bleu et or devinrent celles du club.

Première zone résidentielle des habitants gênois, La Boca se trouve à l'endroit précis de la fondation de la ville de Buenos Aires par Pedro de Mendoza sur l'embouchure du Riachuelo qui se jette dans le Rio de la Plata.

Bon, ça va le drapeau tricolore n'a pas été oublié !

Désolé pour les amateurs de dessous affriolants, mais ce jour là rien d'intéressant à se mettre sous les mirettes.

De quoi mettre le feu au poudre ?

Petit rappel pour les étourdis, n'oubliez pas de cliquer sur les photos pour avoir une meilleure définition (pour peu que canalblog ne bugge pas).

Une seconde série au format paysage pour faire bonne mesure.

Avec toutes mes excuses pour ceux qui n'aiment pas les posts comportant un paquet de photos !

Fortement marqué par l'arrivée de nombreux immigrants à la fin du XIXème siècle, originaires des villes de Naples et Gênes, le quartier a conservé une atmosphère populaire. Mais il est fortement déconseillé la nuit à cause de problèmes récurrents de sécurité.

Toujours pas de dessous ! 

Quelques fleurettes pour égayer la grisaille ambiante.

Les parillas sont des restaurants spécialisés dans les grillades de viandes rouges (et autres) que consomment les argentins en grande quantité. Le steak "normal" fait au moins 300g et bien souvent davantage ! Mais comme c'est très bon...

Surement un propriétaire à la main verte.

Dommage, personne n'a pointé son nez au moment où je suis passé.

Je ne l'ai pas pris de face pour avoir les couleurs en arrière plan, mais vous l'aurez sans doute reconnu.

Pour rester dans le fil de mon message précédent, mais en descendant un peu plus au sud.........et au frais !

Petit tour à puerto Madero le quartier des anciens docks de Buenos Aires joliment réhabilités par la municipalité pour en faire un endroit plutôt chic où les porteños ( portègnes en français ) aiment venir se balader les soirs d'été.

La capitale argentine est, je ne vous apprends rien, la deuxième ville la plus peuplée d’Amérique du Sud après Sao Paulo au Brésil. Le grand Buenos Aires compte environ 14 500 000 habitants !

Le puente de la mujer permet de passer d'un coté à l'autre sans faire trop de chemin.

Les grues sont juste là pour apporter un peu de cachet et de couleurs aux quais.

Pour loger les nombreux et, dans le cas présent, plutôt les riches porteños, d'immenses tours se construisent dans le quartier ! Certaines faisaient largement plus de 40 étages.

Un mélange des genres que je trouve plutôt réussi.

Pour mon retour je vous propose un petit jeu, deviner dans quel coin à été prise cette photo où je suis allé passer un peu de temps.

Le gagnant...............ne gagne rien hormis toute ma considération ce qui est déjà pas mal il me semble. 

Je vous laisse quelques jours avant de donner la réponse.

C'était ici !