Lorsque les jours sont trop maussades pour aller trainer dehors, je sors la verrerie.

  Par ailleurs, suite à une grève inopinée du personnel au sol, pas de publication avant lundi prochain !

Le clic est fortement recommandé !

La place de Mai est le coeur historique et politique de la cité portègne. Elle est entourée des principaux centres de pouvoir de la ville et du pays : la Casa Rosada, la cathédrale métropolitaine, le Cabildo, le palais du gouvernement de Buenos Aires et le siège de la Banco de la Nación Argentina.

2 - Nous sommes bien en Argentine ! Et comme dans nombre de lieux touristisques, ici aussi on a de quoi satisfaire le voyageur en quête de babioles.

3 - Le cabildo. Autrefois ce terme désignait la mairie. Il fut le théâtre principal de la Révolution de Mai de 1810, qui entraîna la destitution du vice roi espagnol Baltasar Hidalgo de Cisneros.

4 - la Casa Rosada, l'édifice présidentiel du XIXe siècle à la couleur emblématique. 

5 - C'est depuis ces balcons surplombant les arcades que nombre de dirigeants politiques, tels Juan et Eva Perón, se sont adressé à la nation.

6 - La Plaza de Mayo est également un lieu d'expression du peuple. C'est autour de cette place que tournent depuis 1977 les Mères de la Place de Mai, coiffées de leurs célèbres foulards blancs. Les "folles de Mai" surnommées ainsi parce qu’elles osaient défier la dictature militaire, tournent tous les jeudis en mémoire des enfants et petits-enfants disparus (11 000 ont été formellement identifiés par l’État argentin) sous la dictature militaire de Jorge Videla (1976-1983) qui destitua Isabel Peron.

7 - La cathédrale métropolitaine que je vous présenterai de l'intérieur prochainement. Je lui trouve un petit air de famille avec notre Assemblée Nationale parisienne.

8 - Sur cette plaza de Mayo on trouve également ces quelques croix plantées là en mémoire des 649 victimes militaires argentines (255 coté britannique) de la guerre des Malouines.

9 - A deux pas de ces tombes fictives, un graff évoque ce conflit qui avait débuté le 2 avril 1982 avec le débarquement de l'armée argentine. Il s'était terminé le 14 juin 1982 par un cessez-le-feu qui donnait la victoire au Royaume-Uni

Bons baisers de Martinique

Voici la suite de la visite promise il y a quelques jours.

Au fond, les gorges du Diable (garganta del Diablo) qui font jusqu'à 90 m de haut !

Les plantes vertes s'accrochent !

Le site a été inscrit au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1984.

Avec un mini arc en ciel...........et quelques inévitables gouttes sur l'objectif.

L'ensemble des cascades a un débit moyen annuel de 1 413 m³/seconde avec un pic au mois d'octobre de 1 847 m³/s (données calculées sur 53 années)

C'est au pied du mur...

Lors du prochain et dernier post consacré aux chutes d' Iguazú, je vous emmène sur la passerelle que l'on devine ci-dessous sur la droite.

Le second jour passé à Iguazú était nettement moins lumineux.

Mais c'était tout aussi impressionnant. Salto Bossetti en haut à droite et ensuite Salto Adan y Eva.

Et comme promis, voici une petite vidéo tremblotante pour avoir un peu de son en plus des photos.

Je ne peux que vous conseiller de la visionner en plein écran

La semaine passée je vous ai montré quelques vues générales du monastère de Noravank. Aujourd'hui je vous propose de découvrir quelques détails qui méritaient, à mon humble avis, ces quelques photos.

1 - Le superbe portail de l'église Saint Karapet est surmonté de deux tympans qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de la statuaire arménienne. Ces créations sont dues à Momik (1250-1339), un éminent architecte et sculpteur de l'Arménie médiévale.

2 - Sur le tympan supérieur de la fenêtre, qui se termine en arc persan, est représentée la scène originelle de Dieu créant à son image Adam, auquel une colombe (sous la barbe du créateur) insuffle la vie. Sur le coté gauche la Crucifixion avec la Vierge, l'évangéliste Jean et le prophète Daniel allongé. Un clic sur les images au format paysage s'impose pour profiter de la finesse des détails.

 3 - Le tympan inférieur représente une Vierge à l'Enfant, la scène étant entourée de lettres liées aux sculptures par les motifs ornementaux des feuilles, des vignes et des fleurs. 

4 - La façade principale de l'église Saint Astvatsatsine superpose deux portails surmontés de tympans sculptés. Celui du haut est consacré au Christ-Dieu.

5 - Et celui du bas à la Vierge.

6 - Et comme dans tous les monastères arméniens, quelques khatchkars sont disposés ça et là.

7 - C'est sans doute le prince Smbat Orbélian qui est représenté à cheval, chassant le lion sabre au clair, sur un des nombreux bas-reliefs qui ornent le narthex de l'église Saint Karapet. C'est ce prince qui avait fait construire le gavit dans lequel se trouve ce bas relief.

8 - Sans doute un khatchkar ciselé par le sculpteur Momik évoqué précédemment.

9 - L'intérieur de l'église Saint Karapet avec le rideau rouge qui sépare le « Saint des Saints » du reste de l’église. Ce rideau trouve ses origines dans le Temple de Jérusalem.

10 - Un groupe de lycéens arméniens squattant l'escalier qui mène à l'étage de l'église Saint Astvatsatsine.

11 - Pour terminer cet article, une dernière vue de Saint Astvatsatsine réalisée au grans angle.

Ce n'est pas à un remake du célèbre film de Kevin Costner auquel je vous convie aujourd'hui, mais à une séance consacrée aux lions de mer du canal de Beagle dont je vous ai parlé il y a quelques semaines (mois ???).

1 - Repos sur un des nombreux ïlots du canal de Beagle.

2 - C'est qui le plus beau ?

3 - Surement un perdreau de l'année...

4 - J'aiiiiiiiiiiiiiiii faim !

5 - Keskila à brailler çui là !

1 - Pour commencer, un plan "large" pour apprécier les étamines et le pistil.  

Pour apprécier dans une meilleure définition, un clic s'impose.

2 - Puis une petite vue aérienne.

3 - Et enfin, un portrait de profil avec ses dreadlocks.

1 - En remontant ce défilé de parois rocheuses du plus bel effet, on atteint le monastère arménien de Noravank qui est sans doute l'un des plus beaux du pays.

2 - Le complexe comprend l'église Saint Astvatsatsine qui comporte d'étonnantes décorations et l'église Saint Karapet (celle de droite) avec notamment une représentation saisissante de Dieu le Père (à voir prochainement).

4 - Une vue au grand angle, avec au premier plan le gavit accolé à l'église (construit en 1261 sous la direction du prince Smbat Orbélian). Ce gavit que l'on retrouve exclusivement dans l'architecture arménienne est une sorte de narthex permettant d'accéder à l'église.

5 - La surprenante église Saint Astvatsatsine à deux étages.

6 - L'endroit est également connu pour ses célèbres falaises rouges qui attirent quelques amateurs de varappe.

7 - la précédente au grand angle.

8 - Sur cette vue on voit bien mieux les deux niveaux et l'escalier extérieur permettant d'accéder à l'étage. L'ensemble est surmonté d'un dôme supporté par une rotonde de douze colonnes. 

1 - Située au bord de la rivière des Parfums à quelques km de Hué, la pagode de Thiên Mu est certainement la plus célèbre de la ville impériale.

Un clic s'impose pour le panoramique !

2 - Selon la légende, une vieille dame apparut un jour ici et prédit que celui qui bâtirait une pagode sur cette colline fonderait une grande dynastie.

En 1601, le seigneur Nguyen Hoang passant par là et entendant cette histoire décida d'y édifier la pagode à laquelle il donna le nom de Tiên Mu (Dame Céleste). Toute sa descendance allait confirmer l'oracle, jusqu'à Bao Dai, dernier empereur du Vietnam.

3 - Le dessus du portail à trois portes (visible ci-dessus)

4 - J'ai comme un poids sur l'estomac !

Détail de la célèbre cloche de 3 285 kg fondue en 1710, que l'on entendait parait-il à quinze kilomètres à la ronde.

5 - Dans ce lieu on est surpris de découvrir cette Austin. Elle appartenait au bonze Thich Quang Duc, moine de la pagode. Le 11 juin 1963, celui-ci s'immola par le feu à Saigon pour protester contre la répression antibouddhiste du régime de Ngo Dinh Diem. L’événement fit le tour du monde à travers le célèbre cliché du journaliste Malcom W. Browne.

6 - Derrière la pagode se trouve un sancturaire dédié à Quan Vo le dieu de la guerre (à moins que ce ne soit celui de Quan Am, la représentation féminine du bodhisattva Avalokiteçvara).

7 - Ci-dessous deux des six statues "Duoc Xoa Dai Tuong " (les grands guerriers gardiens) qui contrôlent l'entrée du portail à trois portes.

8 - Un des copains du précédent.

9 - Chaque étage (sept au total) de la tour octogonale Phuoc Duyen(source du bonheur), haute de 21 m, symbolise une réincarnation de Bouddha, le dernier correspondant au Nirvana.

Je ne vous apprendrais évidemment rien en vous disant que c'est caïman la même chose !

Le Caïman nain de Cuvier, c'est de lui que je vais vous parler, possède entre 78 et 82 dents selon l'individu. La mâchoire supérieure compte 4 dents pré-maxillaires, entre 15 et 16 maxillaires sur la mâchoire inférieure et entre 21 et 22 dents mandibulaires. Sa durée de vie en milieu naturel avoisine les 25 ans et jusqu'à 60 ans en captivité.

Totalement inoffensif pour l'homme, la taille de la femelle (queue comprise) est de 1,20 m en moyenne alors que le mâle mesure entre 160 cm et 180 cm (queue comprise)

On le trouve dans différents milieux aquatiques, en zone côtière et le long des grands fleuves, parfois même dans des criques forestières au nord de l'Amérique australe (Amazonie). Ovipare, la femelle pond entre 10 et 25 œufs dans un nid d'humus parfois situé loin d'un point d'eau. La durée d'incubation dure environ 90 jour

Les jeunes se nourrissent essentiellement d'invertébrés (crustacés. coléoptères). Tandis que les adultes se nourrissent de poisson, crabe,crevettes et divers petit rongeurs.

N'oubliez pas de cliquer pour en profiter à pleine dents !