Vous cherchez un coin sympa en bord de mer pour passer un WE ?    Mersssss (le S se prononce) Les Bains est fait pour vous !

Cette petite cité balnéaire d'un peu moins de 3 000 habitants est située à proximité de l'embouchure de la Bresle, juste à la limite entre la Picardie et la Normandie. 

Les mersois ont parait-il un picard spécifique et l'on dit d'eux : i rieute, i danseute pi i manjeute… Inutile je pense de traduire !

Le Mausolée Gour Emir à Samarcande est le tombeau familial de la dynastie de Tamerlan conquérant sanguinaire, dans la lignée de Gengis Khan.

Cette construction de 32 m de hauteur est surmontée d’une coupole de céramique bleu turquoise qui comporte 64 nervures. En dessous est tressé le nom du prophète avec une technique appelée le hazarbaf, un terme persan signifiant "mille tissages".

C’est pour son petit-fils Moukhammad Sultan que Timour, alias Tamerlan, avait ordonné en 1404 la construction de ce mausolée à Samarcande. Pour lui-même il avait préparé une crypte dans sa ville natale de Chakhrissabz. Ses deux fils Chakhroukh et Miranchakh, ses petit-fils Moukhammad Sultan et Oulougbek, et son maître spirituel Mir Saïd Baraka sont eux aussi enterrés à Gour-Emir.

La décoration de "stalactites" du pishtak.

A l'origine le mausolée comprenait une madrasa (école coranique) et une khanaka (résidence de derviches) située autour de la cour centrale.

Au pied d'un des deux minarets.

Le pishtak que j'ai évoqué un peu plus haut est un portail formant une avancée de l'entrée.

Comme j'ai placé ce début de semaine sous le signe de la photo "légère", je me suis dis que je pouvais faire "aussi pire" aujourd'hui. la preuve !!!

Pour ceux qui étaient jusqu'à ce jour incapable de faire la différence entre un lion et un loup, ces deux images devraient maintenant vous permettre de distinguer aisément l'un de l'autre !

Ci dessous il s'agit du lion reconnaissable à sa crinière et à son coté pépère.

Et ici vous avez le loup. Inutile de vous énumérer les différences avec le premier nommé, elles sautent aux yeux.

Et bien que beaucoup de choses les séparent, il existe tout de même un point commun entre eux, tous deux se nourrissent de poissons !

Pour vous faire sourire un peu au cas où le début de semaine serait un peu difficile.

Et celui-là, pas besoin de le sortir matin et soir !

Cette minuscule araignée (8 mm maxi) qui doit-être une metellina segmentata faisait sa séance d'étirements au jardin. J'en ai donc profité pour lui tirer le portrait.

Je vous laisse en sa compagnie pour terminer la semaine.

Un petit clic est recommandé !

Aujourd'hui une petite histoire à peine moins rocambolesque que celle de la dépouille d'Évita Peron contée il y a peu !

En arrière-plan le mont Ararat (5 165 mètres) et ses neiges éternelles symbole du territoire perdu pour les arméniens.

1 - Au premier plan le monastère de Khor Virap

2 - A la limite des terres cultivées un grillage surmonté de barbelés sépare l'Arménie de la Turquie.

De l'autre coté de la frontière le Petit Ararat ( 3.896 m ) et aussi des miradors !

3 -Du coté arménien la riche plaine d'Erevan et au loin du coté turc on devine un minaret.

Voici donc la fabuleuse histoire de Grégoire.

4 - Devenu roi d'Arménie en 298, le païen Tiridate désire restaurer les fêtes de la déesse Anahit mais Grégoire qui est chrétien exprime son mécontentement et refuse de participer à ces fêtes. Le roi décide alors de le jeter dans une fosse à Khor Virap où il restera emprisonné durant treize années.

5 - Par la suite Tiridate s'éprend d’une jeune chrétienne capturée alors qu’elle fuyait les persécutions romaines. Il la demande en mariage mais la captive le rejette. Tiridate plonge dans une telle colère qu’il la torture à mort. Fou de douleur et de remords il finit par devenir fou.

6 - La sœur du roi ordonne alors de mener Grégoire auprès de Tiridate. En 301, Grégoire, revenu péniblement à la lumière et à la vie, guérit miraculeusement le roi, son bourreau.

Happy end !

7 - Réconcilié avec son sauveur, Tiridate se convertit au christianisme et en fait la religion d’Etat. Grégoire devient le premier saint du pays et premier chef de l’Eglise arménienne sous le nom de saint Grégoire l’Illuminateur. 

8 - Aujourd’hui, ses reliques sont dispersées un peu partout dans le monde chrétien (notamment une main au Liban et l’autre à Etchmiadzin, près d’Erevan), mais son âme et son histoire sont restées ici, à Khor Virap, au fond de ce trou noir, au pied du mont Ararat.

9 - Un clocher en pierre comme on en trouve beaucoup en Arménie.

Tout d'abord, je tiens à préciser que Recoleta n'a absolument rien à voir avec Nicoletta que seuls quelques uns d'entre nous connaissent (les Volets clos, il est mort le soleil et autre Mamy Blue...).

Recoleta est en fait un quartier de Buenos Aires et aussi le nom d'un cimetière qui, comme notre Père Lachaise parisien, attire nombre de visiteurs voulant rendre hommage aux personnalités qui y sont enterrées tout en faisant une cure d’architecture funéraire des siècles passés.

La tombe qui attire le plus de visiteurs est bien évidemment celle d’Evita Peron. Si la vie et le rôle qu’a joué Eva Peron, seconde épouse du président Juan Pero, auprès du peuple argentin, et particulièrement aux côtés des plus déshérités, sont bien connus, les péripéties de sa dépouille le sont beaucoup moins.

Lorsqu’elle décède à 33 ans, son corps est embaumé et exposé jusqu’à ce que son mari soit chassé du pouvoir trois ans plus tard, en 1955, par un coup d’État. Son corps est alors transporté en secret à Milan puis enterré sous une fausse identité avec l’aide du Vatican au cimetière Maggior. Seuls le pape de l’époque (puis ses successeurs) et deux colonels de l'agence de renseignement SIE ainsi qu’un prêtre connaissent la localisation exacte de sa dépouille. Trois autres personnes, dont le militaire putschiste argentin, Pedro Eugenio Aramburu, président autoproclamé de l’Argentine entre 1955 et 1958 et le général argentin Alejandro Agustín Lanusse qui occupera la présidence entre 1971 et 1973, savent que la « première dame du pays » est enterrée quelque part en Italie.
Lorsqu'Aramburu est enlevé par les Montoneros en 1970, il leur avoue avant d’être condamné à mort pour son rôle dans le coup d’État de 1955 qu’Evita repose en Italie, et en 1971, Lanusse accepte de rendre la dépouille d'Evita à Juan et Isabel Perón (sa troisième épouse) à Madrid.
À la mort de Juan en 1974, Isabel prend le pouvoir et pour la contraindre à restituer le corps, les Montoneros enlèvent la dépouille d’Aramburu. Eva est alors ramenée en Argentine et enfin inhumée en 1976 au cimetière de la Recoleta, 24 ans après son décès.

Beaucoup plus petit que son équivalent parisien, il n’en est pas moins labyrinthique et le plaisir qu’on éprouve à s’y perdre tient simplement à la beauté des ornements des caveaux et autres mausolées. 

Le clocher de l'église Claustro del Pilar "gravé" dans le marbre.